«On ne parle de bilan que quand il y a un budget de fonctionnement…»
La direction préfectorale de la jeunesse de Labé présente une image non enviable ces derniers temps. Considérée dans les autres villes comme un lieu de rencontre et d’orientation de la couche juvénile, cet espace dans la ville de Karamoko Alpha Mo Labé est loin d’être un exemple dans ce sens.
La direction préfectorale de la jeunesse de Labé manque de beaucoup de choses pour son bon fonctionnement, témoigne le premier responsable. C’est pourquoi Saikou Oumar Baldé se méfie de parler du bilan de son service.
«Je signale qu’on ne parle de bilan que, quand il y a un budget de fonctionnement. Mais en attendant une aide quelconque, on fait avec ce qu’on peut, car il faut noter que dans nos activités, on a le soutien de certains partenaires. Il y a beaucoup de jeunes avec des esprits d’entreprise qui viennent nous voir mais parfois, par manque de moyens financiers les idées ne se concrétisent pas», a expliqué le directeur préfectorale de la jeunesse de Labé.
De quels manques criards s’agit-il ?
Monsieur Baldé précise que sa direction fait face aux manques d’équipements informatiques, du personnel… «Parfois, étant seul je n’arrive pas à répondre à tous les besoins. Il existe de nombreux secteurs qui n’ont pas d’agents. Nous devons partir dans les sous-préfectures afin de connaître les vraies préoccupations de la jeunesse, et pour ça, il nous faut des moyens de déplacement, sinon la tâche sera rude.»
Tiguidanké Diallo, correspondante de Guinée360