Les facilitatrices du cadre de dialogue inclusif, ont présenté le rapport final de leur travail qui a été fait du 24 novembre au 19 décembre 2022. Dans ce rapport de 24 pages, les anciennes ministres ont rendu compte au président de la transition, les recommandations faites par les parties prenantes par rapport aux préoccupations des leaders politiques.
En son titre “De la problématique de l’exercice des activités politiques en lien avec le judiciaire”, les rédacteurs ont mentionné que les parties prenantes du cadre de dialogue interguinéen décident collectivement de :
1. Demander à la justice la levée du contrôle judiciaire des neuf (9) leaders des partis politiques ;
2. Demander à la justice de placer sous contrôle judiciaire, les activistes de la société civile détenus en attendant leur procès ;
3. Demander à la CRIEF le placement sous contrôle judiciaire des cadres en conflit avec la loi (non jugés depuis 8 mois) et d’accélérer la procédure judiciaire à leur encontre ;
4. Demander à l’État de revaloriser le niveau du traitement salarial du personnel civil de l’État et appliquer le plan de carrière ;
5. Demander de punir sévèrement les auteurs des mutilations génitales féminines, du mariage précoce, de viol et les autres formes de violences basées sur le genre.
Dans ce même paragraphe, il est également écrit que les parties prenantes ont effectué un état des lieux des dispositions réglementaires relatives à la création, le fonctionnement et le financement des partis politiques, des ONG et Associations.
Dans la même lancée, le régime juridique, les causes et les conséquences des manifestations, marches et grèves ont été aussi abordés par les participants. Il a été question de la gestion des ressources publiques et l’indépendance du système judiciaire face aux activités politiques.