L’un des avocats du capitaine Moussa Dadis Camara a réagi par rapport à un certain nombre de comportements de la partie civile. Selon Me Pépé Antoine Lamah la partie civile veut faire porter le chapeau à Moussa Dadis Camara. Il l’a fait savoir ce mercredi 21 décembre 2022, à la sortie de l’audience.
« Il n’avait pas pour préoccupations la recherche de la vérité. Mais plutôt la recherche de la culpabilité à tout prix du capitaine Moussa Dadis Camara. Tout au long des débats ici à plusieurs reprises j’ai dénoncé le fait que la fédération internationale des droits de l’homme, Avipa, OGDH qui ont porté cette procédure depuis le 28 septembre 2009, ont, à un moment donné contribuer à stopper la justice dans la manifestation de la vérité », a-t-il expliqué.
Poursuivant, il ajoute : « Le président de Moussa Dadis Camara et ces coaccusés sont inculpés pour responsabilité de commandement. Ce qui veut dire qu’ils sont inculpés pour avoir exercé à un moment donné une autorité hiérarchique sur les personnes qui aurait commis des crimes. Et c’est dans ces conditions que l’instruction est finie sans que le général Sékouba Konaté n’ait été entendu, soit en qualité de témoin ou de mise en cause. »
Me Pépé Antoine Lamah a mis l’accent sur le problème qui existe entre Me Hamidou Barry et ces collègues de la partie civile.
« Sur la base à laquelle cette procédure est en train de fonctionner à sa page 38 le nom du général Sékouba Konaté au même titre que le président Dadis Camara, comme une personne qui aurait fourni des armes ou des moyens à ce qui ont commis les crimes au stade. Un conseil de la partie civile à déposer une plainte contre Sékouba Konaté mais curieusement c’est OGDH, Avipa, FIDH qui s’offusquent, menacent qui enfin éjecte Me Hamidou Barry pour avoir tenté une action tendant à la manifestation de la vérité. Alors cette révélation qui est en train de se confirmer à travers différents courriers adressés à Me Hamidou Barry par la OGDH, FIDH et par AVIPA, confirme que quand on fouille bien certain partie civile ont dû agir en intelligence avec cela qui ont planifié et exécuter ces crimes-là. Nous allons en faire une exploitation utile, le moment venu on verra qui doit réellement figurer dans ce dossier contre partie civile et qui ne doit pas », a-t-il conclu.