Le chef de cabinet du département de la Justice, Me Billy 1 Keita est revenu sur les conditions dans lesquelles, Alphonse Charles Wright a trouvé les infrastructures judiciaires, la situation des détenus et les consignes qu’il laissé aux chefs des juridictions de Kankan et Kissidougou.
Pour Me Billy 1 Keita, les sages de la préfecture de Kissidougou, n’ont pas manqué d’attirer l’attention du ministre sur l’état des bâtiments qui selon eux datent de l’époque coloniale. Ils indiquent que ces bâtiments font la honte à tout le système.
« Quand il est arrivé, les sages lui on dit que la justice guinéenne en général, mais en particulier celle de Kissidougou, le bâtiment qui abrite le TPI, c’est un bâtiment qui fait la honte. La prison civile est un établissement pénitentiaire qui fait la honte. Lorsque nous parcourons le trajet d’indépendance de la République de Guinée, de 1958 à nos jours, on dit que c’est cette vieille bâtisse qui abrite la prison civile », rapporte le chef de cabinet.
Il ajoute que le ministre Charles Wright « était très fâché contre l’injustice » que subisse la population carcérale de Kissidougou. Il rappelle que ceux-ci ont des droits qu’ils faillent respecter. C’est pourquoi, le garde de Sceaux a promis de passer par là, après la ville de N’Zérékoré, pour s’assurer de l’effectivité de l’exécution, par les chefs des parquets des consignes données.
« Nos compatriotes qui sont détenus, leurs droits sont notoirement violés. Il a fait une mise en garde. Nous allons partir à N’Zérékoré, après nous allons rebrousser chemin, nous passerons par là. Il va revisiter le même établissement pénitentiaire et à cet effet, il a mis en garde le procureur général près la Cour d’appel de Kankan, le procureur de la République, près le tribunal de première instance de Kissidougou, de prendre les choses dans leurs mains, pour que tout soit géré conformément à la loi. Et, que les droits des citoyens ne soient pas brimés », a laissé entendre Me Billy 1 Keita.
Me Keita prévient enfin que si les consignes données ne sont pas appliquées à la lettre, Alphonse Charles Wright va sévir conformément à la loi.
« Les consignes qui ont été données, si elles ne sont pas appliquées à la lettre, vous allez voir Monsieur Alphonse Charles Wright dans une autre facette, et ce, conformément aux dispositions légales de nos textes législatifs en vigueur ».