Le mouvement anti-troisième mandat, officiellement dissous par le MATD, a livré son sentiment suite à la création d’un nouveau cadre de dialogue du dialogue intervenue lundi soir.
Le FNDC est l’une des structures qui a le plus exigé un cadre de dialogue qui discute de toutes les questions liées au retour à l’ordre constitutionnel et la réussite de la transition certes, mais le responsable à la mobilisation des antennes du Front dit avoir accueilli sa mise en place avec des interrogations.
«Nous estimons qu’un cadre de dialogue ne se décrète pas mais se construit. Le construire suppose aussi qu’on discute des contours liés à la mise en place d’un cadre de dialogue, qui sont ceux qui doivent prendre part, qui sont ceux qui composent le groupe des facilitateurs», estime Billo Bah.
La clarification de l’ensemble de ces points, vise selon ce responsable du FNDC, à rassurer les parties censées prendre part à ce cadre de dialogue. C’est aussi et surtout, éviter les échecs enregistrés lors des différentes rencontres dans le cadre de concertation initié par le MATD.
Le FNDC a été toujours déçu des actions posées par le CNRD et le gouvernement, selon cette structure de la société civile. C’est pourquoi Billo Bah se dit pessimiste quand à la sincérité qui caractérise le nouveau cadre de dialogue.
«Lorsque nous avons décidé de répondre à la main tendue de l’ex-premier ministre Mohamed Béavogui, quand nous nous sommes retrouvés, on a vu que c’était plutôt un cadre de concertation où il n’y avait ni la qualité, ni la sincérité pour mener à bien les discussions liées à la réussite de la transition. Donc nous attendons de voir plus clair avant de décider», a confié le responsable à la mobilisation chez FNDC.