Le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), s’est exprimé sur la mise en place du nouveau cadre de dialogue inclusif, la situation de la justice guinéenne et son retour au pays, dans la matinée de ce mardi 20 septembre 2022.
Enfin, un cadre de dialogue dirigé par Bernard Goumou
«Nous sommes demandeurs du dialogue. Nous considérons qu’il est urgent d’aller à l’organisation des élections pour mettre en place des institutions, mais jusqu’à présent tous les dialogues qu’il y a eus on n’a pas ces questions, notamment la refondation de l’Etat, la réconciliation nationale et le recensement général de la population, il est impérieux d’organiser la sortie de la période d’exception», a laissé entendre Cellou Dalein Diallo au micro de nos confrères de la Radio France Internationale.
Une justice toujours en déficit d’indépendance?
S’exprimant sur l’impartialité de la justice guinéenne, l’ancien premier ministre a déclaré: «Je ne suis pas rassuré quant à l’indépendance de la justice, la manière dont elle a géré deux dossiers me concernant, a aggravé mes préoccupations, il y a eu l’affaire de ma maison alors que le dossier est à la justice ; sur le dossier d’Air Guinée, on m’attribue la responsabilité d’avoir non seulement décider de la liquidation et de la vente de ces actifs, pendant que, tout le monde sait que le ministère de transport que je dirigeais, n’a pas participé. Ces deux affaires me font douter quant à l’indépendance de la justice.»
Un retour tant sollicité par les militants, mais jamais décidé par CDD
La question relative au retour en Guinée du président de l’Ufdg s’invite jusque-là dans les débats politiques. En réponse, Cellou Dalein Diallo dit attendre d’avoir des garanties par rapport aux affaires judiciaires le concernant.
«Je pense qu’on a instrumentalisé la justice pour me discréditer aux prochaines échéances électorales. J’ai l’intention de rentrer en Guinée, je voulais simplement avoir des gages, que la justice dira le droit et rien que le droit.»