Contrairement aux autres formations politiques, le président du PEDN a répondu à l’appel lancé par le CNRD pour la participation au cadre de concertation inclusif. Malgré que ce sont les politiques qui l’ont sollicité, la majorité n’a pas accepté de répondre à l’invitation. C’est qui irrite la colère de Lansana Kouyaté qui trouve nécessaire de se présenter à la rencontre pour le ”bonheur du peuple de Guinée”.
Selon Lansana Kouyaté, si le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation a priorisé les partis dans ce cadre de concertation inclusive, c’est pour leur permettre d’exprimer leur inquiétude. Mais pour le leader du PEDN, ses collègues n’ont pas accepté de bénéficier de cette faveur: « d’abord c’est la classe politique toute tendance confondue qui a été demandé aux assises et au dialogue. Parce que certains pensaient cela ne peut pas même être accepté. Quand pour la première fois à mon retour de France, le président de la transition nous a reçu, j’ai dit que je crois aujourd’hui est le début d’une revendication faite, par nous il y aura un dialogue. Nous avons dit que la meilleure situation serait d’être ensemble. De s’asseoir, discuter et d’être guidé par un programme issu de notre commune réflexion. Ceux qui disent qu’ils ne participent pas ce n’est pas que ça. Parce qu’ils ont donné leur accord au début. C’est la question de l’inclusivité ou de l’exclusivité qui a été donné aux partis politiques en tout cas séparément aux autres” rappelle l’ancien premier ministre.
Avant de commencer de parler les cadres de concertation inclusive, le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation a recueilli les avis de tous les acteurs du pays notamment les partis politiques. Pour Lansana Kouyaté, tous les leaders politiques étaient d’accord pour participer à ces assises nationales. Si aujourd’hui ces mêmes leaders décident de changer leur position, le président du PEDN lui reste droit dans ses bottes: « Quand le ministre de l’administration du territoire a reçu groupe par groupe tout le monde était là. Après avoir rencontré tous les regroupements, le ministre a eu la gentillesse de nous faire un rapport là-dessus. Et j’ai retrouvé ce que j’avais dit. Mais il nous a fait le compte rendu et au total, ils ont choisi que ce soit un cadre de dialogue inclusif. Les autres ne s’opposent pas, parce que c’est là ou le bas blesse. Moi j’ai dit que si on va aller, on doit aller. Ce que nous avons à dire devant X ou Y on le dira et probablement on pourra avoir gain de cause. Ce qui a été nouveau dans la dernière rencontre, le lancement du processus, ce qui a été dit au palais Mohamed V, le ministre de l’administration du territoire moi je ne m’attendais pas le voir mentionner un programme. Le programme est venu. Ça c’était déjà une avancée» se réjouit-t-il lors de son intervention ce mardi 20 avril chez nos confrères de GG.