Contrairement aux autres leaders politiques, le président de l’UDG a répondu à la main tendue, pour une participation au cadre de concertation inclusif. Certes c’est un cadre concertation mis en place au lieu du cadre de dialogue sollicité par les politiques, mais Mamadou Sylla estime qu’il était nécessaire de se présenter à la rencontre.
Quand on veut le pouvoir dans les mains de quelqu’un si ce dernier vous appelle pour dialoguer par respect et par courtoisie, il faut aller voir. Donc voilà la raison de notre présence au cadre de concertation (…)», a dit le président de l’UDG.
Il a été exigé à ce qu’un représentant de la CEDEAO soit nommé comme médiateur, «mais tout cela n’est pas fait…», a rappelé Mamadou Sylla. «Aujourd’hui on ne veut pas dire un chronogramme. 20 coalitions ont été convoquées et dans ces 20, nous ne savons pas qui est avec nous. Donc c’est pourquoi nous avons demandé que ça soit dans le cadre du dialogue. Maintenant qu’on est pressé, pourquoi 8 mois on n’a pas organisé ça?»
A l’ouverture du cadre de concertation, Mamadou Sylla signale qu’il n’y a pas eu de dialogue : «Mais est-ce que nous allons repartir, si certaines conditions ne sont pas remplies ?», s’est interrogé.
Durée de la transition
Le leader de l’UDG, sur ce sujet, a laissé entendre cans les GG que ce sont les acteurs politiques qui doivent fixer la durée de la transition. «Parce que c’est nous qui allons aux élections. Cela ne doit pas être du ressort de la société civile. L’affaire est purement politique. Il faut donc que ça soit restreint, entre politiciens, on se comprend mieux entre nous, sans nous mélanger d’une autre couche sociale.»