Par manque d’unanimité sur le choix du porte parole au sein du Collectif des Partis Politiques (CPP), des coalitions des partis politiques ont pris leurs distances. Elles ont mis en place en place le Front des Partis Politiques (FPP). Cette divorce qui est diversement interprétée, créée déjà des rivalités au sein de l’arène politique du pays. Le président du parti Union pour le Progrès de la Guinée (UPG), invite les autorités à y intervenir.
Dans l’entretien qu’il nous a accordé, le membre de l’Alliance nationale pour l’alternance démocratique (ANAD) a justifié le départ des coalitions politiques au sein du CPP par le fait que le choix du porte-parole est tombé sur Cellou Dalein DIALLO.
Poursuivant, le président de l’UPG a interpellé le département dirigé par Mory CONDÉ sur la question de multiplication des coalitions politiques dans le pays.
«Nous sommes quand même étonnés par rapport à la prolifération des coalitions et des alliances politiques parce que, au moment où on créait les alliances pour la première fois, il y a en avait 6 et aujourd’hui, le nombre a presque doublé. Je crois il revient au ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation de mettre un peu d’ordre dans ça»
La préoccupation actuelle de tout homme politique guinéen, qui aime son pays, est de faire en sorte que la transition en cours soit une réussite. Avec cette division au sein de la classe politique guinéenne, Jacques Gbonimy estime que ce n’est pas la solution au problème. Il invite donc les leaders politiques à s’unir pour mieux participer à la construction de la République de Guinée.
«Nous avons tous peut-être le même objectif, celui d’aider le CNRD dans la réussite de la transition pour que nous puissions aller à des échéances électorales à la fin de transition dans des bonnes conditions. En allant en rangs dispersés, je ne crois qu’on puisse réussir. Aujourd’hui nous sommes en train de réclamer le dialogue, ce n’est pas en fissurant qu’on ira vers un dialogue sincère.»