A son tour de rencontrer le Chef du gouvernement pour les consultations ce mardi, le président du Parti du travail et de la solidarité (PTS) a souligné les nécessités d’un changement de Constitution en Guinée.
Quand la problématique a été posée, Mamadou Diawara n’a eu le choix que de répondre a sa façon. D’abord il est revenu sur une suggestion qu’il avait faite avant les débats sur le changement de Constitution.
«Depuis 2012, j’ai été parmi les premiers à proposer ici un changement de la constitution. J’ai dit qu’il fallait une Constitution à mandat unique de sept ans. En privé et officiellement personne ne m’a soutenu. C’est pourquoi le début de ce débat, personne ne m’a jamais entendu», rappelle l’ancien allié du Rpg Arc-en-ciel.
Pour une question de précisions, Mamadou Diawara martèle: «Nous ne sommes pas venus ici pour dire que je suis pour ou contre… Nous sommes venus pour parler de la modalité et comment on peut agir autrement. Il n’était pas question de parapher ou acter. Il était question tout simplement de poser les problèmes fondamentaux et voir comment trouver une solution».
Il est “normal” de se prononcer sur une question de Constitution, d’après le président du PTS. «Mais il faut savoir quel est l’article qui convient ou qui ne convient pas».
«Moi j’ai pas vu la constitution, j’ai pas lu un seul article. Mais je suis pour un changement, pour une démocratisation(…)», retrace Mamadou Diawara.
Même si le PTS se fait rare sur la scène politique en Guinée, Mamadou Diawara rassure que son parti est prêt et partant pour les législatives dont la date a été fixée par la CENI.
«La CENI dit qu’elle veut le faire le 28 décembre. On est prêt, on est partant. S’ils pensent qu’ils peuvent le faire, je crois que c’est pas impossible, on ne sait jamais. Je pense que c’est une source à problème et c’est pas le moment de créer la chienlit en Guinée».