La condamnation de Saikou yaya Diallo activiste de la société civile et chargé des affaires juridiques du Front national pour la défense de la constitution soulève beaucoup de commentaires et de réactions au sein de la sphère politique guinéenne .
Le président du parti Union pour le progrès de la Guinée (UPG) par ailleurs membre de l’Alliance Nationale pour l’Alternace Démocratique (ANAD) se dit surpris par rapport à cette condamnation .
Joint au téléphone ce mardi 17 novembre 2020 Jacques Gbonimy affirme que cette démarche de l’appareil judicaire guinéen ne s’inscrit pas en droite ligne avec la main tendue du président Alpha Condé suite à sa réélection.
«Nous sommes surpris de cette condamnation de Saikou yaya Diallo parceque un moment il avait bénéficié d’une mise en liberté et il est sorti de la prison il a été encore arrêté on a jamais appliqué cette mise en liberté. Et le condamner aujourd’hui ne va pas dans le sens de l’apaisement . Je ne veux pas être à l’opposé de la justice mais tout ce qui est posé aujourd’hui comme acte ne s’inscrit pas dans le cadre de la main tendue du président parceque nous avons besoin de la paix, du dialogue pour que cette paix la puisse régner dans notre pas et ce n’est pas le cas que nous sommes entrain de vivre les intimidations, les arrestations , les violations des droits de humains sont quotidiennes et cela pose problème à l’ensemble des guinéens aujourd’hui», explique t’il
Abordant dans le même sens, Jacques Gbonimy déplore les arrestations des opposants membres de l’UFDG et de l’ANAD.
«Aujourd’hui nous sommes à une phase ou le président Alpha Condé est entrain de parler de main tendue à l’opposition pour faire un dialogue si possible et aller à l’apaisement mais dans le comportement quotidien cela ne se traduit pas, parce que l’arrestation des responsables de l’ANAD et du FNDC constituent encore une violation de ce principe de main tendue . Ce n’est plus une main tendue mais plutôt un va-t-en guerre contre tout ce qui ont été contre le 3eme mandant et qui ont massivement votés pour le président de l’UFDG», lance t’il
Pour une sortie de la crise post-électorale en Guinée, l’opposant Jacques Gbonimy propose.
«La libéralisation de toutes les personnes interpellées. Parce que ces arrestations ne règlent pas le problème guinéen et ça ne résout pas le mécontentement de ceux qui ont voté pour Cellou Dalein Diallo», conclut-il.