En conseil des ministres, le gouvernement a annoncé des mesures drastiques face aux aux cas incessants d’accident de la circulation en Guinée, ces derniers temps. La décision fait suite à la mort 33 personnes et plus de 30 blessés, sur les routes Télimélé-Dubréka, Boké et Mandiana-Kankan. Il s’agira non seulement de situer les responsabilités mais également pour limiter de telle tragédie dans la circulation.
Les membres du gouvernement ont tout d’abord relevé certains facteurs qui selon eux, sont à l’origine des cas récurrents d’accidents sur les routes. Selon le conseil, il existe trois facteurs majeurs concernant les causes de ces différentes situations : les facteurs humains, les facteurs liés aux infrastructures et les facteurs liés aux engins roulants (poids lourds, autos, tricycles et motocycles).
Pour éviter d’avantages de tragédies sur les routes guinéennes , plusieurs recommandations ont été formulées par le conseil
Il s’agit dans un premier temps, de renforcer le contrôle routier et faire respecter les lois en matière de sécurité routière (validité de tous les documents requis pour la conduite des engins roulants) ;
De mener une campagne de sensibilisation intense dans les médias publics et privés en partenariat avec l’Office Guinéen de Publicité tout en renforçant progressivement le contrôle technique systématique de tous les véhicules en circulation. (Un centre de contrôle technique sera ouvert dans chaque région administrative).
De privilégier l’entretien des routes notamment les points critiques tout en mettant des ralentisseurs dans les zones « accidentogènes » et des panneaux de signalisation.
Plus loin, le conseil envisage de responsabiliser d’avantage les élus locaux notamment les gouverneurs, les préfets, les commissaires centraux de police et les syndicats des transporteurs dans le contrôle de tous mouvements de départ des gares routières relevant de leurs juridictions respectives.
Une manière de développer un système d’aide médicale d’urgence en y greffant des centres d’appels et des hubs d’ambulances et de corbillards mais également pour pouvoir renforcer les moyens d’intervention de la protection civile et opérationnaliser les protocoles de gestion des catastrophes au niveau du MATD.
Cependant, la régularisation les horaires de circulation des poids lourds, l’Aménagement des aires de repos le long des routes nationales, l’appui des assistants sociaux afin d’apporter l’aide sociale et psychologique aux victimes et aux familles des victimes, l’instauration d’un contrôle strict à l’instar des autres pays du monde , et l’intégration de la sécurité routière dans les programmes d’enseignements scolaires ont été envisagés dans le court terme par l’ensemble du conseil.
Selon les statistiques des services spécialisés de la police et de la gendarmerie, plus de 21 890 cas d’accidents se sont produits durant les cinq (5) dernières années, sur les routes guinéennes avec 2 781 décès et 13 711 blessés.