Entamées il y a quelques jours entre le syndicat national de l’éducation et le gouvernement, les négociations autour des points de revendication des enseignants contractuels n’ont jusque-là pas permis de trouver une issue favorable à la crise que traverse le système éducatif.
Si le gouvernement exige un concours d’entrée à la fonction publique, les enseignants contractuels estiment qu’ils doivent en être exemptés pour avoir été au service de l’Etat depuis plusieurs années.
«On ne peut pas comprendre que ces enseignants qui ont accepté de servir la République pendant six ans, on leur demande de passer par un concours pour accéder à la fonction publique. Le mouvement syndical a demandé d’intégrer tous les enseignants contractuels et les négociations se poursuivent on attend de voir la suite», a confié Alseny Mabinty Camara.
Le gouvernement à travers le Ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation avait pris l’engagement de payer l’intégralité des arriérés de salaire de ces enseignants contractuels. «Pour le moment, seulement trois mois sur douze ont été payés. Donc, ces engagements n’ont pas été honorés à 100% par l’État. Nous demandons à ce que tous les arriérés de salaire soient payés», a exigé M. Camara.
Pour l’heure, les enseignants contractuels maintiennent leurs points de revendication à savoir leur intégration à la fonction publique sans passé par voie de concours et le paiement de tous les arriérés de salaire.
Cette négociation qui peine a trouvé une issue favorable risque d’impacter négativement la rentrée scolaire en octobre prochain.