Le Palais du peuple a abrité du jeudi 14 au vendredi 15 juillet 2022, le Forum inter religieux, qui a regroupé plus de 200 religieux dont les délégations du Maroc, du Mali et du Sénégal. Durant ces deux jours, des échanges ont porté sur la promotion de la paix et la cohésion sociale.
La cérémonie de clôture a eu lieu dans la salle du 28 septembre. Elle a connu la présence du ministre Directeur de cabinet de la Présidence, Djiba Diakité, qui a représenté le président de la transition, du ministre délégué à la Défense nationale, Aboubacar Sidiki Camara (Idi Amin), aussi représentant du premier ministre.
Prenant la parole, le Révérend Pasteur Julien Akoye Grovogui a signalé que les apports intellectuels et connaissances religieuses de masse de personnes cultivées ont permis aux participants de cerner la réalité se trouvant autour de la problématique de la cohésion sociale, du vivre ensemble et de la cohabitation inter religieuse en Guinée, mais également des pistes de solution pour leur effectivité. Il a souligné que durant ces deux jours, les religieux ont fait savoir que toutes les religions sont synonymes de paix et de cohabitation pacifique et qu’aucune parmi elles ne prône le contraire.
«Les différents discours et exposés des panélistes nous ont amplement appris, en s’appuyant sur les versets coraniques et bibliques et les récits prophétiques les fondements religieux et historiques de la cohabitation interreligieuse, la nécessité et l’importance de la cohésion sociale, du dialogue, du pardon et la solidarité, l’amour et la tolérance entre les filles et fils de la Nation en dépit des différences religieuses et culturelles. Les religieux ont par ailleurs invité les autorités à promouvoir l’égalité et la justice entre les fils de la Nation, de travailler exclusivement dans l’intérêt supérieur du peuple et d’orienter toutes les décisions concernant le pays. Ils ont aussi soulevé les difficultés qui entravent leur vocation. C’est le cas du manque de soutien et la pauvreté de la plupart d’entre eux. Des manquements qui peuvent entraîner chez certains une déviance ou une incapacité à assumer efficacement leur responsabilité. Ils sollicitent un accompagnement suffisant des autorités religieuses par le gouvernement», a dit le porte-parole des participants, dans son compte-rendu.
Visiblement satisfait du déroulement des activités, le président du CNT a martelé que cet effort collectif qui renforce le tissu social de la communauté reste le ciment le plus puissant de la paix et de la cohésion de la collectivité. Dansa Kourouma a ajouté que les «saintes écritures prescrivent que les adeptes religieux doivent s’efforcer d’obéir les lois et respecter l’autorité de l’Etat.»
Dr Alhousseine Diakité, le porte-parole des délégations étrangères, a exprimé sa satisfaction suite à la réussite de ce forum.
Une déclaration commune a été faite par les participants et la cérémonie a été close par la remise de satisfécits aux 200 participants, ainsi que la prise des photos de famille.