La reprise des manifestations politiques récemment annoncé par l’Union des forces démocratiques de Guinée (Ufdg) occupe toujours le premier plan du débat politique en Guinée.
Au sortir de la signature de la charte d’une nouvelle alliance politique dirigée par Cellou Dalein Diallo le mercredi dernier, deux membres influents ont été mis aux arrêts.
Même si Thierno Yaya Diallo a été libéré un peu plus tard, Kéamou Bogola Haba lui reste encore en détention à la Direction centrale de la police judiciaire (Dcpj).
Une situation qui vient aggraver davantage la crise politique au moment où le débat sur le dialogue politique se pose.
Pour le président du Rassemblement pour la République ces manifestations restent le seul moyen à l’opposition pour exiger la libération des détenus politiques. Car dit-il, la manifestation est un droit constitutionnel.
«La situation actuelle des détenus politiques demande à ce qu’on élève le ton pour qu’ils puissent recouvrer leurs libertés», a déclaré ce responsable de l’ANAD, qui dresse en même temps e bilan du régime d’Alpha Condé depuis 2010
«Le seul bilan de M. Alpha Condé depuis 2010, ce qu’il a réussi à diviser les Guinéens. C’est un secret de polichinelle aujourd’hui, les Guinéens sont plus que jamais divisés», ajoute le leader du Parti RPR
Diabaty Doré, insiste sur l’indispensable nécessité pour le pouvoir en place, de promouvoir la paix, sans laquelle, précise l’opposant, aucun développement n’est envisageable.