Ce mercredi 15 juin 2022, une journée porte ouverte a été organisée au Centre de perfectionnement aux techniques automobiles et mécaniques ( CEPERTAM) et à l’École nationale des arts et des métiers (ENAM) à l’intention des jeunes migrants de retour en Guinée. L’initiative est de L’OIM Guinée, dans sa politique d’orientation et de réintégration de ces jeunes.
L’OIM Guinée est en collaboration avec les centres de formation professionnelle en Guinée depuis 2019, dans le but de former les jeunes migrants en mécanique automobile et dans les métiers du génie civil. Cette journée est initiée pour présenter à ces migrants de retour les opportunités qu’offrent ces centres en vu de les motiver dans le choix d’un métier d’avenir. “L’objectif de cette journée c’est d’orienter d’avantages les jeunes migrants qui sont de retour en Guinée. Vous n’êtes pas sans savoir qu’on a environ 4 mille migrants qui sont revenus en Guinée depuis novembre (2021) et la plus part s’orientent vers le commerce ou le transport (taxi moto). Il y a tellement d’opportunités en Guinée, on s’est dit qu’il serait important d’orienter les jeunes vers les métiers. C’est pourquoi on jugé utile de faire une visite guidée d’abord au Centre de perfectionnement aux techniques automobiles et mécaniques (CEPERTAM) qui est un partenaire à l’OIM Guinée. Les jeunes viennent pour voir comment ça se passe à CEPERTAM et connaître quelles sont les opportunités qui existent point de vue apprentissage et surtout dans la mécanique”, a expliqué Karamoko Camara chargé de projets d’intégration à l’OIM.
Les encadreurs, les anciens étudiants et étudiants de CEPERTAM et de l’ENAM ont présenté à ces jeunes les filières de la mécanique automobile et du génie civil. Les jeunes ont été émerveillés par les témoignages des anciens étudiants et les productions des étudiants en phase finale. Ibrahima Kourouma, un jeune migrants revenu du Tchad, le 19 mai dernier, a déjà un penchant pour l’électromécanique à côté de sa passion du sport.
Selon m. Kourouma Mohamed Toumani chef des travaux à CEPERTAM, leur partenariat avec l’OIM a commencé en 2019, avec 24 migrants. “Parmi eux, 19 ont fait la mécanique auto et l’électromécanique et 4 ont fait la peinture en même temps. Aujourd’hui, tous les 23 ont trouvé de quoi vivre. Certains sont dans les garages, leurs propres garages et d’autres sont employés par les patrons. En tout cas aucun d’entre eux ne se trouve au chômage. On les suit à travers un groupe WhatsApp créé à cet effet et avec nos communications on sent qu’ils s’en sortent”.
Du côté de l’ENAM, la collaboration a commencé avec 15 migrants dont deux filles, selon Alhassane Sylla directeur de cette école. À la fin de la formation, l’OIM Guinée a également fournit à ces jeunes les outils de travail pour les rendre autonome.
“L’OIM est partenaire sûr pour nous. Ce n’est pas la première fois que nous travaillons avec l’OIM. L’année dernière, on a formé quinze migrants retourner en mécanique automobile. Dans le lot, il y avait deux filles. Vraiment la formation s’est déroulé sur six mois et à la fin l’OIM a doté chaque migrant une caisse à outils, pour qu’ils aillent vers leur autonomie. Donc je crois parfaitement, l’OIM est un partenaire sûr”, a déclaré le directeur de l’ENAM.