Le président du parti Union pour la Démocratie et le Développement (UDD), s’est prononcé ce jeudi 16 avril sur la validation des résultats des élections législatives du 22 mars dernier.
La cour constitutionnelle a validé mercredi soir les mêmes résultats proclamés par la commission électorale nationale indépendante (Ceni), sans apporté aucune modification.
Bah Oury accuse l’institution d’être complice de l’assassinat de la démocratie en Guinée.
«En depit de toutes les dénonciations de l’OIF, de la CEDEAO, des chefs d’État de la sous-région et des partenaires stratégiques majeures, ils ont fait ce qu’ils ont voulu, en ayant des scrutins non inclusifs, non transparents, ils ont installés une assemblée qui n’a pas la légitimité nécessaire de parler au nom du peuple guinéen.» indique l’ancien ministre de la réconciliation nationale
«Le débat n’est pas clos parce qu’ils ont crée des problèmes plus qu’ils en ont résolu. Ils ont violé la légitimité indispensable pour assurer la stabilité d’un pays. Et la cour constitutionnelle s’est fait complice de la violation des lois et de l’ensemble des procédures qui garantissent les fonctionnements d’un état droit. Donc c’est la confiscation totale du pouvoir qui a été mis en place avec la bénédiction aussi bien de la cour constitutionnelle et de la CENI. Et donc les problèmes ne feront que survivre parce que les gens pensent que c’est fini mais c’est maintenant que tout commence.» prévient t-il
Selon l’opposant, Alpha Condé a faillit à sa mission la plus élémentaire. Celle d’être garant de l’autorité et du respect des principes démocratiques.
«Lorsqu’un père de famille n’est plus respecter dans sa propre famille, parce qu’il a faillit à sa mission, lorsque cela est perdu, la famille éclate. Et qu’est-ce que ça va donner. Ça va donner le désordre et de la déstabilisation. C’est ce que nous n’avons pas voulu. Mais comme ce qui les intéressent c’est le pouvoir, l’argent et patrimoine, ils ont le pays dans une situation d’une extrême gravité. Lorsque je dis ça les gens vont dire mais pourtant les choses sont calmes. Mais parfois ce que vous tue est dans votre corps mais ça prend une période d’incubation, vous croyez être en bonne santé alors que vous êtes en train de mourir. Lorsque ça va se déclarer ça sera trop tard. C’est ce que les gens là on fait avec la Guinée, mais la Guinée ne va pas mourir.» conclut-il