S’exprimant aux environs de 10 heures sur le déroulé de la manifestation appelée par le FNDC ce jeudi 16 février dans le grand-Conakry, le responsable des stratégies et planification du mouvement affiche déjà un sentiment de satisfaction.
“Même si la manifestation s’arrêtait au moment où je vous parle, pour nous l’objectif est déjà atteint (…)”, s’est réjoui Sékou Koundouno joint dans Mirador sur FIM FM.
La manifestation de ce jeudi devrait se dérouler sur l’autoroute Fidel Castro. Malheureusement, elle a été interdite la veille par les autorités des communes concernées.
Un acte que déplore ce responsable du Front national pour la défense de la constitution.
“Vous avez suivi le maire de Matoto qui a décidé d’interdire la manifestation. Je pense que c’est dommage pour notre démocratie”, regrette t-il.
Sékou Koundouno fustige aussi le déploiement d’un important dispositif de sécurité sur le terrain pour étouffer les manifestations et empêcher les gens de sortir.
C’est notamment, la réquisition de l’armée décidée par le chef d’état-major des armées en collaboration avec le Ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation.
Le FNDC exige des autorités à travers cet appel à manifester, la libération de ce que les responsables appellent “des otages politiques”, le retour à l’ordre constitutionnel et la mise en place d’un dialogue fécond.
Des revendications, qui ne sont pas de la maire à boire estime Koundouno. “On ne pas permettre à une minorité de Guinéens qui est venu au pouvoir de façon illégale, à prendre en otage notre pays et nous demander de nous résigner”, prévient ce responsable du FNDC.