Joint au téléphone ce vendredi 15 novembre 2019, par les animateurs de l’émission ‘’Les grandes gueules’’ de la radio Espace FM, le Président de l’UFR est revenu sur l’actualité sociopolitique qui prévaut dans le pays, notamment, les violences d’hier lors de la marche du FNDC qui ont enregistré 3 morts et les destructions de biens publics et privés. Sidya TOURE rappelle qu’en un mois, il y a eu 21 personnes tuées.
Se prononçant sur la marche du jeudi 13 novembre 2019, avec ses corollaires de violences enregistrées à cette occasion, le président de l’UFR rappelle: «La constitution nous autorise de marcher, c’est pourquoi, nous continuerons à exercer ce droit constitutionnel, le Rpg est entrain de battre campagne à l’intérieur du pays, en forêt et un peu partout à travers la Guinée sans en être inquiété.»
Poursuivant sa narration, l’ancien Premier ministre s’interroge: « En un mois, nous avons enregistré 21 morts. Où allons-nous ? Les forces de l’ordre qui devraient encadrer la marche s’en prennent même à nos cortèges, hier, on était ciblé et nous connaissons la mission du tout nouveau ministre de la Sécurité, c’est pourquoi, j’étais dans l’obligation de laisser mon véhicule de commandement hier pour sauver ma tête.»
Sidya TOURE rassure que la lutte va continuer pour empêcher le pouvoir de modifier la constitution et de donner à un individu l’opportunité de s’éterniser au pouvoir. Cependant Sidya TOURE affirme que le pouvoir est prêt à faire le forcing en bâclant les élections législatives pour, dit-t-il, permettre à Alpha CONDE de briguer un troisième mandat. “Ce qui ne marchera pas. Nous allons nous battre et le peuple de Guinée se battra contre cette volonté“, a-t-il conclu.