“PRO DE VIE”, est un jeu inventé par un Guinéen depuis les années ‘’70’. Visiblement inspiré du Ludo et de la Monopolie, il est une véritable observation des étapes de la société humaine.
Malheureusement, la vulgarisation de l’œuvre fait défaut. Mais malgré tout, son concepteur Dr Mawiatou Diallo reste déterminé et aspire le voir un jour parmi les jeux de la CEDEAO.
Reportage …
Chacun des carreaux, rectangles ou cercles sur le tableau, équivaut à un problème ou à une solution que l’homme rencontre au cours de sa vie. En plus de sa vocation de divertissement, le jeu ‘’PRO DE VIE’’ est aussi plein d’enseignements. L’œuvre créée en 1971 a connu plusieurs améliorations, avant que son exploitation ne commence.
‘’Tout est parti de l’observation de la société humaine. Au début je n’avais pensé qu’à un seul chemin. Mais j’ai trouvé que dans la vie il faut prendre un minimum de trois chemins d’évolutions. C’est à dire que lorsque l’enfant naît il fait 6 ans, il s’oriente à partir de la 7ème année. Et pour s’orienter il y a les trois voies’’, entame l’inventeur.
Le jeu est scientifique. Il dispose d’une brochure qui sert de Guide pour sa compréhension dans ses six différents modes. Conscient des bienfaits du jeu ‘’PRO DE VIE’’, Dr Mawiatou l’enseigne à toute sa famille sans exception. Mais le véritable problème qu’il rencontre, est la vulgarisation de l’œuvre.
‘’Depuis 1987, j’ai déposé ce jeu au Bureau Guinéen des Droits d’Auteurs (BGDA). Depuis lors il y a eu beaucoup de personnes qui ont appris le jeu. Mais faute de moyens, je n’ai pas pu multiplier le jeu pour le mettre sur le marché”, fait-il savoir.
Malgré les difficultés, le concepteur de ‘’PRO DE VIE’’, continue de frapper à différentes portes pour que sa création intègre les jeux de la CEDEAO : ‘’Le ministère des sports a beaucoup apprécié le jeu. Je suis avec le directeur national des sports qui s’occupe bien du travail, mais ça n’a pas abouti d’abord’’ conclut Mr Diallo.
Un maximum de 8 acteurs peut livrer un match de ‘’pro de vie’’. Il peut aussi se jouer en solo. A ce jour, près de 300 personnes pratiquent le jeu dans des villes comme Conakry, Mamou et Labé.