Le président du parti de l’Espoir pour le Développement National (PEDN), a livré ses sentiments sur la visite annoncée d’une mission conjointe de la CEDEAO, de l’UE et de l’UA pour tenter une médiation dans la crise que traverse la Guinée.
Le pays fait face à une crise politique liée à l’organisation de l’élection présidentielle prévue pour le 18 octobre selon le calendrier proposé par la CENI.
Moins de trois mois donc de cette présidentielle, la mission de la communauté internationale va tenter un rapprochement entre les acteurs politiques impliqués dans le processus électoral, divisés autour d’un côté du choix de cette date et de l’autre les modalités de l’organisation du scrutin.
Même si le président du Parti de l’Espoir pour le Developpement National se dit être favorable à une négociation sous la houlette de la communauté internationale, mais l’opposant pense qu’elle doit respecter un certain nombre de critères.
Plus loin, Lansana Kouyaté se demande si la communauté internationale maîtrise bien ce sur quoi une médiation doit porter surtout avec Alpha Condé qui selon ses propres termes, ne compte pas se replier.
« Nous avons à faire à un président qui va facilement à des négociations juste pour franchir l’étape des difficultés dans lesquelles il se trouve. Mais après il est capable d’aller jusqu’à ignorer carrément les conclusions de ces négociations. S’il doit y avoir une médiation, il faut qu’elle respecte la déontologie d’une médiation. Il faut qu’elle soit basée sur la justice, la paix et la réconciliation nationale. Nous sommes dans un pays où au moment où on est en train de négocier pour une sortie de crise, on cherche à envenimer la situation », a expliqué longuement l’ancien premier ministre depuis l’étranger où il séjourne
Lansana Kouyaté a indiqué par la même occasion, que sa formation politique le PEDN, va s’alligner volontairement derrière la position commune des acteurs politiques et de la société civile réunis autour de la dynamique du front national pour la défense de la constitution.