Le ministre de la Justice et des droits de l’Homme Alphonse Charles Wright a présidé ce mardi 14 novembre 2023 le lancement des audiences criminelles au Tribunal de première instance de Mafanco.
Le garde des Sceaux était accompagné à cette cérémonie par une délégation du Bureau ONU pour les droits de l’homme en Guinée, dont le représentant de cette institution qui est un partenaire stratégique de la Guinée.
À cette occasion, Charles Wright a évoqué la situation carcérale à la Maison centrale de Conakry. Pour le patron du département de la justice, il est difficile de donner des chiffres exacts sur le nombre de détenus.
« En toute sincérité, on ne peut pas vous dire avec exactitude que c’est le nombre de détenus que nous avons. Ce qui fait que dans le souci de clarifier ce point, le travail a été fait. Pour l’information de l’opinion publique nationale et internationale aujourd’hui, vous avez 1500 et quelques détenus au niveau de la maison centrale », a-t-il indiqué.
Dans la journée du lundi 13 novembre, le ministre a fait savoir qu’il a tenu une réunion avec les parquets d’instance et le procureur près la Cour d’appel de Conakry sur le sujet.
Alphonse Charles Wright dit avoir demandé à ces acteurs, de faire en sorte que ces personnes puissent bénéficier d’un procès juste et équitable, dans le cadre du respect des droits de l’homme qui relève le second volet de son département.
Le représentant du Bureau ONU pour les droits de l’homme a justifié la présence de sa délégation auprès du ministre de la Justice.
« On est là pour accompagner le gouvernement qui est l’un de nos partenaires clés, sous le ministère de la Justice qui a aussi le portefeuille des droits de l’homme. Sur la demande du ministre de la Justice, nous accompagnons le ministère à travers ces structures judiciaires pour voir de quelle manière on peut contribuer pour la lutte contre la détention préventive [prolongée]», a expliqué Aime Kakolo NTUMBA.