«Crise guinéenne, défis et perspectives», c’est le thème de la visioconférence qui a mobilisé ce vendredi 13 novembre, plusieurs panelistes, notamment des acteurs politiques guinéens, sur l’initiative du « collectif pour une transition en Guinée».
Prenant part au panel, le président de l’Union des Démocrates pour la Renaissance de la Guinée (UDRG) a rappelé la nature de la crise guinéenne.
«Nous avons des institutions très faibles avec des mentalités corrompues qui font que la qualité est mise de côte au profit des intérêts purement matériels ou des intérêts égoïstes au détriment des intérêts collectifs.
Ce qui fait que depuis l’indépendance, nous avons du mal à asseoir des institutions qui représentent l’ensemble de la société guinéenne. Depuis notre indépendance, on se gargarise avec les mots oui pour le travail, oui pour l’unité nationale, oui pour la solidarité, mais en réalité et dans les faits, c’est beaucoup plus des attitudes qui se confondent à des formes de féodalités. L’ethnocentrisme est érigé en règle, la culture de la médiocrité est consacrée, la compétence est devenue un délit. Toutes les personnes qui ne se rangent pas dans cette direction, sont mises au banc de la société et finissent par s’exiler […]», a souligné Bah Oury.