Détenu à la maison centrale de Conakry depuis plus d’un mois pour «offense» au chef de l’État, Amadou Djouldé Diallo a comparu hier mardi au tribunal de première instance de Dixinn. Il a été condamné au payement de cinq millions de francs guinéens.
Chez nos confrères de FIM ce mercredi, le ministre de la Communication dit avoir souhaité que les délits de presse soient réglés autrement pour éviter l’incarcération.
Dans son émission ”Mirador” Amara Somparé a déploré l’incarcération du journaliste et historien. Même s’il reconnaît que les propos pour lesquels Amadou Diouldé Diallo est poursuivi sont extrêmement «graves».
«Je déplore et j’ai toujours déploré l’incarcération des journalistes. Je souhaiterais que l’on puisse régler les différends avec les journalistes autrement que de recourir à l’incarcération ou à la privation de liberté. La loi sur la liberté de la presse est claire: on ne peut condamner un journaliste en République de Guinée à une peine privative de liberté. Nous sommes en train d’œuvrer de manière à ce que la HAC soit privilégiée dans le cadre d’arbitrage de ce type de conflits», a-t-il conclu.