La Loi sur la nouvelle CENI vient d’être promulguée par le chef de l’Etat guinéen. Près de 200 partis politiques légalement constitués en Guinée sont concernés. Mais pour le député de la mouvance présidentielle à l’Assemblée nationale, Amadou Damaro Camara, la nouvelle CENI n’est réservée que pour des géants du terrain.
Après promulgation de ladite loi, la dernière étape est la publication dans le journal officiel de la République.
Le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation devra inviter les partis politiques à désigner leurs représentants.
Mais pour la composition de la nouvelle CENI, le président de la mouvance présidentielle à l’Assemblée nationale avertit qu’il sera question de prendre ceux (partis politiques) qui sont représentatifs sur le terrain.
C’est ce qui se passera en ce mois de décembre ou janvier prochain, a annoncé Amadou Damaro Camara.
Pour-t-on parler aussitôt d’une Loi discriminatoire?
Il faut attendre pour le comprendre. C’est-à-dire à l’approche des élections, les plus forts dans le paysage politique seront membres, promet le député.
Au sein de cette CENI sortante, la mouvance présidentielle a 7 représentants et de même pour l’opposition. Néanmoins, cette dernière est formée en bloc contrairement à la mouvance.
Amadou Damaro est conscient de cela mais il faut passer au tri, à l’en croire.
«Nous avons voulu être tellement rationnels que nous avons dit que non seulement il y a l’opposition plurielle, au sein de laquelle il y a le BL (Bloc Libéral) par exemple qui a participé aux élections présidentielles, on doit pouvoir le faire représenter… », explique Honorable Damaro. Il soutient que chaque partie (mouvance et opposition) serait obligé de se faire représenter par trois formations au moins. Même dans la mouvance, qu’on veuille ou pas!
Ce qui est à retenir, conclut le député, 200 partis politiques ne pourront pas faire partie de cette nouvelle CENI.