Le président de l’UDRG était l’invité de la télévision Espace TV dans son émission Talk-Show “Les GG” ce vendredi 12 novembre 2021. Amadou Oury Bah a dénoncé c’est qu’il appelle “deux poids, deux mesures de la CEDEAO” face aux différents crises socio-politiques que traverse la Guinée.
Se prononçant sur les recommandations de l’organisation sous régionale, M. Bah déclare que « la CEDEAO ne nous a pas écoutés lorsqu’on fait un appel au secours, qu’elle vienne aider la Guinée. Ils (les membres de la CEDEAO) ont laissé faire. Ils ont fermé les yeux. La CEDEAO aujourd’hui aurait dû présenter des excuses à la Guinée. Ils auraient dû accentuer la pression (sur Alpha Condé). Refuser systématique que M. Alpha Condé aille jusqu’au bout dans sa logique suicidaire de changer la constitution de 2010 qui était juridiquement verrouillée. L’Union africaine condamne les coups d’État mais elle n’a pas condamné le coup d’État qui a été perpétré le 22 mars 2020. Et pourquoi donc être de ce point de vue assez strict, rigoureux dans une nouvelle situation où il y a une normalisation vers le retour des principes démocratiques de base? Il y a deux poids deux mesures. Les organisations régionales et continentales devraient faire amende honorable aux yeux du peuple de Guinée. »
En plus, BAH Oury pense que la CEDEAO devait laisser la pression qu’elle veut exercer sur les nouvelles autorités celui de prononcer des sanctions et d’imposer une durée aussi courte pour la transition en Guinée. Il suggère qu’elle s’inscrive dans une logique d’appui au peuple de Guinée et ses nouvelles autorités. « Par rapport à la durée et tous les diktas, ils devraient prendre conscience de la nécessité de savoir que ce qui se passe en Guinée est une opportunité nouvelle d’amener le pays dans une nouvelle dynamique de stabilité et non dans une dynamique de retour en arrière. Au lieu d’accompagner la Guinée de manière efficace, de manière concertée et de manière emphatique, on dit 6 mois vous devez faire ceci. On envoie cela. Ça manque, disons, d’élégances tactiques et politiques. Ça n’a pas pris en compte les susceptibilités et les sensibilités de la Guinée qui veut être accompagnée mais ne veut pas répéter les erreurs du passé», soutient-il.
2SOW
Laisser la CEDEAO dans leur logique de torpiller la démocratie en Afrique de l’ouest, et maintenons le cap pour une ère nouvelle pour la Guinée et pour le peuple de Guinée. Rien ne doit ébranler le peuple du 28 septembre 1958 sur la quête du renouveau et de la vraie démocratie. Nous avons trop souffert de la dictature, durant 63 ans depuis l’indépendance tout a été confisqué avec arrogance et violence.
La CEDEAO a laissé le peuple de Guinée souffrir de ses dictatures sanglantes sans pour autant lever le petit doigt pour dire stop et condamné. Pour le peuple de Guinée, ce que colonel Doumbouya a fait n’est pas un coup d’état, mais c’est pour libérer le peuple de Guinée des mains dun dictateur fou, arrogant et violent.