Le Licenciement «arbitraire» des délégués syndicaux de l’hôtel Sheraton grand Conakry était au centre d’une conférence de presse ce jeudi à Conakry. C’est une initiative de la Fédération de l’Hôtelière, Tourisme, Restaurant et Branche Connexe (F.H.T.R.C).
Au cours de cette rencontre plusieurs thématiques ont été débattues notamment celle axée sur la dénonciation de l’abus d’autorité dont sont victimes les travailleurs du dit hôtel mais aussi du licenciement arbitraire des délégués syndicaux, explique Amadou Diallo secrétaire général de la Fédération de l’Hôtelière, Tourisme, Restaurant et Branche Connexe.
« Nous sommes ici pour vous informer et dénoncer l’abus d’autorité dont sont victimes les travailleurs de l’hôtel Sheraton grand Conakry mais aussi le licenciement arbitraire de ses dirigeants syndicaux », dit il.
Poursuivant, le secrétaire général de la dite fédération rappelle les raisons qui ont prévalues au licenciement de leurs camarades à l’hôtel Sheraton grand Conakry.
« Le 18 août Mamadou Saliou sampil casse un pot de fleurs par accident pendant qu’il débarrassais des linges salles . Les syndicats viennent rencontrer le directeur général adjoint pour lui demander d’intervenir sur la situation de Sampil menacé d’être licencié. Le DGA et la DRH considère cette requête comme une menace et envoie une demande d’autorisation de licencier les deux délégués syndicaux en la personne de Amadou et Alhassane Diallo. Ensuite, le 2 septembre 2020 Amadou Diallo premier délégué est suspendu jusqu’à nouvelle ordre.
Le 11 septembre Alhassane Diallo deuxième délégué est aussi suspendu . Le 16 septembre , Mamadou Saliou Sampil est licencié pour la faute commise sans recours à un processus disciplinaire progressif. Le 25 septembre les syndicats présentent une pétition signée par la majorité des employés du dit l’hôtel en faveur de leur réintégration après une longue suspension.
En octobre 2020 les deux délégués syndicaux Amadou et Alhassane Diallo ont été licenciés malgré la pétition signée par la majorité des employés demandant leurs réintégration. Visant les délégués syndicaux c’est donc une tentative évidente de représailles pour avoir exercer les droits prévu dans la convention 98 et 135 de l’O.I.T ainsi que le code de travail de la Guinée » explique t’il avant de solliciter l’implication du ministère du tourisme, de l’hôtellerie et de l’artisanat pour un dénouement heureux.
Nous demandons l’implication du ministère du tourisme, de l’hôtellerie et de l’artisanat ainsi que le ministère du travail et des lois sociales pour la réintégration des deux délégués syndicaux et l’employé Mamadou Saliou Sampil pour la quiétude sociale et la liberté syndicale au sein de l’entreprise».
Il faut donc rappeler que la Fédération de l’Hôtelière, Tourisme, Restaurant et Branche Connexe (F.H.T.R.C) se fixe pour objectif de lutter contre l’exploitation abusive, le harcèlement morale , physique et verbale mais aussi le licenciement arbitraire des employés.