Ce projet est initié par le gouvernement guinéen et les agences des nations des Nations-Unies (UNFPA,OIM et le PNUD), avec le financement du Fonds des Nations pour la consolidation de la paix (PBF). Il vise à la réduction de l’instrumentalisation et des violences politico-sociale des jeunes conducteurs de taxi moto.
Ces femmes ont effectué des déplacements dans les locaux de deux structures de la société civile ce mardi 13 octobre: le Conseil national des organisations de la société civile guinéenne (Cnoscg) et le Front national pour la défense de la Constitution (Fndc). Chez ces acteurs de la société civile, ces filles et femmes ont été porteuses des messages de sensibilisation pour l’instauration des climats de paix en cette période électorale, que les leaders devraient véhiculer aux jeunes conducteurs de taxi moto.
“Les taxis moto jouent un rôle extrêmement important aujourd’hui dans le transport dans la ville de Conakry. Donc, mener des réflexions sur leurs conditions de vie, faire en sorte qu’ils puissent se comporter de manière à ce que le dérapage et les accidents de la route puissent diminuer, sont des questions qui intéressent particulièrement le Cnoscg. Cette action de sensibilisation de ces femmes vient à point nommé, parce que nous allons mettre cela à profit pour sensibiliser les jeunes et leur dire que les attitudes qu’il faut adopter”, promet Aboubacar Camara, conseiller juridique du Cnoscg.
Ce travaux de sensibilisation sont menés d’abord à l’endroit de ces acteurs de la société civile et les politiciens ensuite, pour la culture de la paix et la non violence. Les filles et femmes leaders leurs ont invité à respecter les textes de lois et les dispositions internationales régissant la démocratie et la bonne gouvernance.
“Nous leur avons aussi demandé de nous accompagner dans l’initiative que nous femmes leaders avons déjà commencée. Et promouvoir les actions liées à la paix, à l’unité et à la cohésion nationale. Sans paix, il n’y pas de changement, pas de stabilité, ni de développement”, a expliqué Joséphine Kolié, porte-parole de ces femmes leaders au siège du Fndc.
Elle ajoute que l’objectif recherché est la stabilité et la paix durable au niveau de toutes les couches, que ça soit la population, les leaders des partis politiques et le gouvernement.
Billo Bah, le responsable, organisation et action du Fndc a salué l’initiative qui est venue, selon lui, à point nommé.
“C’est un message qui vient non seulement, nous même, nous sensibiliser et qu’à travers nous, le message est relayé à nos bases. Donc c’est une manière pour nous d’inviter le peuple de façon générale, les leaders des partis politiques, d’éviter d’engager ces conducteurs de taxi moto dans ces risques qui peuvent mettre leur vie en péril.”
Au nom de la coordination nationale, il rassure que le Fndc est disposé à accueillir cette initiative des filles et femmes leaders à bras ouvert, à écouter leurs messages et à les accompagner.
Ce projet vise les 5 communes de la capitale, selon la porte-parole.