Le 12 octobre de chaque année est consacré à la fête du cinéma en Afrique. En Guinée, cette journée a été célébrée sous le thème «Droits d’Auteurs» au Centre Culturel Franco Guinéen.
Les artistes et cinéastes guinéens ne bénéficient pas leurs droits eu égard à leur production. Le choix de ce thème est une manière d’attirer l’attention du Bureau Guinéen des Droits d’Auteurs(BGDA) afin qu’il s’acquitte de ses obligations et de mettre les acteurs de cinéma dans leurs droits et devoirs.
En réponse, «le BGDA ne reçoit aucune réclamation…», a signalé Kerfala Makanera, conseiller juridique au ministère de la Culture.
La République de Guinée, connue pour la richesse de sa culture jadis, peine à relever le défi dans ce domaine de nos jours. Bien que le pays ait un Institut des Beaux Arts mais ce bureau constate que «ceux qui font les écoles de cinéma ne produisent pas, par manque de moyens. Et ceux qui n’ont pas eu la chance d’aller dans cette école produisent mais leur fruit n’est souvent pas professionnel», regrette-t-il.
Dans la foulée, l’Office National de Cinématographie, de la Vidéographie et de la Photographie de Guinée (ONACIG) a validé le projet de 10 jeunes réalisateurs de court métrage.
Les grands réalisateurs du passé qui ont répondu cette invitation ont déploré le fait que la génération actuelle ne s’intéresse pas au cinéma guinéen. D’ailleurs, cela ne pourrait tomber dans de bonnes oreilles puisque que les concernés étaient présents en majorité dans la salle Sory Kandia Kouyaté du CCFG. Au contraire, ils ne pouvaient qu’être au bout de doigt.