Le ministre Ousmane Gaoual Diallo ne compte pas lâcher prise dans son combat pour la «succession» de Cellou Dalein Diallo à la tête du parti Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG).
Bien qu’il ait été interdit par Cellou de donner son avis sur la vie interne du parti suite à son exclusion dudit parti et sa nomination au poste de ministre des Postes des Télécommunications et de l’Économie numérique, veut désormais un débat de confrontation avec l’actuel président de l’UFDG.
Ousmane Gaoual invite les responsables de cette formation politique à accepter et à encourager la confrontation d’idées. Pour lui, c’est le seul mécanisme qui permet de garantir une démocratie au sein du parti.
«Il faut que ces leaders acceptent de confronter leurs idées, leur savoir-faire, à ceux qui sont derrière eux, ce serait une leçon de démocratie qu’on donnerait au-delà des mots. Si j’étais un leader politique je crée un parti et je deviens candidat, mais il ne peut pas se défausser on fera un débat. On peut faire un débat en étant dans le même parti parce que c’est pour le devenir de la Guinée, et les Guinéens vont être témoin. Et c’est grâce à ces débats internes qu’il y a le renouvellement de génération. Donc si on veut changer de génération, on doit encourager la démocratie à l’interne et c’est le seul mécanisme qui permet de changer parce que les populations peuvent changer d’identifiant, ils peuvent se dire que Cellou a fait tout, mais on veut passer à autre chose, ou l’autre ne nous intéresse pas on maintient ce qu’on a. Mais tout ceci c’est lorsqu’on questionne l’intelligence de nos militants en les respectant».
L’ancien coordinateur de la cellule de communication de l’UFDG, considère Cellou Dalein Diallo désormais comme président provisoire du parti. Pour lui, dire que c’est la Covid-19 qui a empêché la tenue du congrès du parti n’est pas valable.
«On aurait pu faire un congrès de renouvellement des instances du parti en ligne. Et en plus on a participé à l’élection présidentielle de 2020. C’est beaucoup plus mobilisateur du monde qu’un congrès d’un parti », a souligné Gaoual mardi 12 septembre dans les GG de la radio Espace FM.