Une conférence de haut niveau pour la promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption se tient, sous forme hybride, les 13 et 14 juin 2022 à Gaborone au Botswana. Cette conférence va enregistrer la participation de Rueben Lifuka, Vice-président du Conseil d’administration de Transparency International, Seynabou Ndiaye Diakhaté (Sénégal), Présidente de l’Office national de lutte contre la Corruption (OFNAC), d’Abdourahmane Sano, Président de la PCUD (Guinée), Mme Mary Chirwa, Chef de l’Agence de lutte contre la drogue et ancienne Chef de l’Unité de renseignement financier (Zambie) et de M. Emmanuel Mathias, Conseiller, Département juridique du FMI.
Au cours de cette rencontre, les participants devront examiner les leçons et l’expérience en matière de renforcement des efforts de lutte contre la corruption afin de réduire davantage la corruption et d’instaurer une plus grande confiance dans l’État de droit. Les défis liés à la mise en place de mécanismes efficaces de prévention et de sanction de la corruption, et au développement d’institutions de lutte contre la corruption dotées des compétences et capacités nécessaires pour remplir leur fonction stratégique, seront explorés par les pénalistes, avant d’envisager un programme pour l’avenir et la meilleure façon d’exploiter l’innovation et les ressources publiques et privées pour lutter contre les forces corrompues. Notre compatriote, Abdrahmane Sano, va animer deux panels.
« Cette discussion comprendra un examen de la possibilité d’utiliser des points d’entrée, tels que la lutte contre le blanchiment d’argent, dans le cadre d’efforts plus larges de lutte contre la corruption », expliquent les organisateurs.
Plusieurs questions seront abordées au cours de la conférence. Il s’agit notamment :
1. Comment les agences de lutte contre la corruption peuvent-elles développer et conserver leur personnel et leurs compétences organisationnelles au fil du temps, étant donné que les ensembles de compétences qu’elles développent attirent des récompenses plus élevées dans le secteur privé et que le personnel dévoué risque souvent des menaces de sanctions physiques ou sociales pour avoir fait son travail ?
2. Les organismes d’application de la loi et la société civile pourraient-ils collaborer davantage et de manière plus efficace, ou cela pose-t-il un problème ?
3. Comment les acteurs de la lutte contre la corruption peuvent-ils tirer parti des nouvelles formes de données et d’informations devenues disponibles ces dernières années, par exemple, les déclarations de patrimoine et les données sur les marchés publics ? Quels sont les exemples réussis de systèmes de déclaration d’actifs ?
4. Quelle est la bonne mesure de la force du cadre anti-corruption ? Quelle est la manière la plus utile d’intégrer le suivi du nombre d’inculpés pour corruption dans le suivi des progrès réalisés dans la lutte contre la corruption?