Le journaliste Ibrahima Sadio Bah a été libéré hier mardi 11 mai 2021, après trois mois à la maison centrale de Conakry. Il était poursuivi pour diffamation par le président de la Féguifoot, Mamadou Antonio Souaré.
L’avocat du journaliste sportif, Me Salifou Beavogui se félicite de la libération de son client.
Selon lui, cette libération du journaliste est le fruit d’une longue bataille judiciaire. Il soutient que son client a été injustement emprisonné. Et il promet de poursuivre la procédure.
«Nous n’avons pas compris comment cette infraction peut rentrer en condamnation jusqu’à 6 mois. En plus, c’est la peine maximale en la matière. Et il a été poursuivi sur la base du code pénal. La condamnation de Sadjo a été un véritable acharnement comme si on l’attendait au tournant. Mais la vérité finie toujours par triompher, la mobilisation a fini par payer. Après beaucoup de démarches aujourd’hui, il est libre», affirme Me Béa dans l’émission les Grandes Gueules de la radio Espace.
À la question de savoir pourquoi le procès en appel du journaliste Ibrahima Sadjo Bah ne s’est pas tenu, Me Salif Beavogui apporte des précisions.
«Le procès en appel ne sait pas tenu, mais on était sur le point de programmer le dossier. Entre temps le 12 avril, les avocats et les huissiers sont allés en grève. Sinon le dossier aurait déjà été appelé parce qu’ ont avait fait toutes les démarches et le dossier était dans les mains du parquet général. Tout le monde était pressé pour que Sadjo soit libéré parce que personne ne comprend pourquoi il a été condamné à une si forte peine», dit il.
À rappeler que le journaliste Ibrahima Sadjo Bah a été condamné en février dernier en première instance à six (6) mois de prison ferme.