Human Right Watch a fustigé la décision du gouvernement guinéen qui a décidé de dissoudre le FNDC, avant de faire une invite pour qu’il revienne sur sa décision. Cette ONG internationale de défense des droits de l’Homme, a mentionné dans un communiqué ce jeudi, que la décision du ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation a sérieusement remis en cause le retour du pays à un véritable processus démocratique.
Human Right Watch martèle aussi que la décision du gouvernement de dissoudre la coalition du FNDC, «viole la liberté d’expression, d’association, de réunion pacifique et de participation démocratique», tout en rappelant que ces droits sont garantis par le droit international des droits humains, notamment le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, que la Guinée a ratifié en 1978, et la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.
Pour cette structure, les autorités militaires guinéennes devraient, «immédiatement revenir sur leur décision et permettre au processus d’élections libres et équitables de se poursuivre dans le plein respect des droits et libertés fondamentaux.» Elle ajoute que les partenaires internationaux de la Guinée devraient eux aussi dénoncer ce revers et appeler à un retour au pluralisme politique et à un régime démocratique.
«Le gouvernement guinéen devrait annuler la dissolution du FNDC et mettre fin à l’ingérence dans les partis d’opposition et la société civile», recommande l’organisation de défense des droits humains.