Le débrayage à l’appel des transporteurs paralyse les activités économiques et impacte négativement la mobilité de la population, depuis la journée du lundi 09 août 2021, à Conakry.
Le président du Conseil National des Organisations de la société civile (Cnoscg) a porté son analyse sur cette action de protestation. Dansa Kourouma explique qu’il n’approuve ni l’idée de l’augmentation du prix du carburant, ni la manière par laquelle les transporteurs ont procédé à cette grève. La raison est simple, fait observer M. Kourouma. C’est parce que la grève obéit à une procédure légale notamment, l’adresse d’un préavis de grève, ce qui n’a pas été fait pour ce cas précis.
«En ce moment, s’il n’y a pas de réaction ou un début de dialogue, vous partez en grève. Mais la spontanéité dans la grève dans une République est condamnable», se justifie t-il.
Deuxièmement, le président du CNOSC dit qu’il n’est pas sûr de la capacité du gouvernement à faire respecter le prix du transport. Là aussi, la raison est due au fait que le transport public est insuffisant voir inexistant. Cependant, Dansa Kourouma indique que les transporteurs doivent respecter l’accord signé par leur syndicat avec le gouvernement guinéen.
Mais pourquoi les transporteurs n’obéissent pas à leur syndicat qui avait signé un accord avec le gouvernement, portant sur le respect du tarif de transport urbain et interurbain ?
En ce qui le concerne, Dansa Kourouma évoque deux raisons probables: «Soit il n’y a pas eu suffisamment de sensibilisation avant la signature de l’accord, ou il y a eu une manipulation politique derrière cette grève», a-t-il souligné.
Des chefs syndicats corrompus, l’augmentation du carburant touche le citoyen lamda, le gouvernement a toujours joué le language sourd -muet avec tous les entités et ce n’est pas normal.