Depuis plusieurs heures une image d’une enseignante procédant à une fouille un peu exagérée sur une candidate du BEPC fait écho sur les réseaux sociaux du pays. Si certains internautes qualifient cette procédure de fouille comme une atteinte à la dignité humaine, le conseiller chargé des questions de législation au ministère de l’éducation lui estime que toutes ces fouilles sont nécessaires. Aboubacar Mandela Camara condamne plutôt la personne qui a pris l’image. Il l’a fait savoir dans l’émission mirador de ce samedi 10 juin 2023.
“Toutes cette histoire, c’est un enseignant qui serait en face de la Dame qui a pris cette photo et qui l’a posté sur les réseaux sociaux. Nous condamnons cet acte là , et l’enseignant en question qui était dans l’illégalité est parti avec un téléphone dans la salle, ce qui est formellement interdit. Et il a choqué l’opinion publique en prenant cette jeune fille dans une position inconfortable et il a mis sur les réseaux sociaux. Il est formellement interdit d’avoir un téléphone dans les centres d’examen que ça soit les agents de sécurité, de santé et même les surveillants, c’est seulement le délégué qui est habilité à avoir un téléphone dans les centres d’examen. Donc les enquêtes sont déjà en cours et nous allons mettre main sur lui. Encore une fois nous condamnons ces enseignants qui sont venus avec le téléphone dans les centres sans éthique moral ni professionnel, malgré la prestation de serment ils se hasardent d’aller avec un téléphone dans le centre”, a t’il expliqué.
A la question de savoir quelle sont les sanctions prévues pour la surveillante, le conseiller chargé des questions de législation au ministère de l’éducation répond :
“Sincèrement compte tenu des règlements généraux des examens entre les deux personnes c’est à dire celui qui a pris la photo et la surveillante qui effectuait la fouille, celui qui était dans l’illégalité c’est celui là qui a pris le téléphone. Les textes sont clairs. C’est le département qui a donné les instructions de la fouille systématique. Pour ce qui est de la dame, nous allons la moraliser et la blâmer. Parce que la sanction commence par la moralisation. Je pense que son intention n’était pas d’humilier l’élève . C’est plutôt ce porteur de téléphone le problème” , a-t-il renchéri avant de poursuivre.
“Nous condamnons avec la dernière énergie ces enseignants ou agents sans foi ni loi, sans scrupule qui cherchent à tourner l’attention, nous décourager, nous discréditer mais nous ne céderons pas à ces genres de chantages. Nous allons renforcer les mesures et nous allons les traquer parce que ce sont les ennemis de la république” a-t-il conclu.