Me Kémoko Malick Diakité, avocat de Cécé Raphael Haba, a sollicité la mise en liberté de son client, puisque, d’après lui, aucune preuve n’a été apportée, sur sa présence au stade le 28 septembre 2009. C’était après l’interrogatoire de l’ancien garde du corps de Toumba Diakité, ce mercredi 9 novembre 2022.
En vertu de l’article 244 du code du procédure pénale qui stipule : «La mise en liberté peut aussi être demandée en tout état de cause par tout inculpé, prévenu ou accusé, et en toute période de la procédure…», que Me Kémoko Malick Diakité a formulé la demande de mise en liberté de son client. Pour lui, aucune preuve n’a été apportée au tribunal qui prouve la présence de son client au stade le jour du massacre.
Suite à cette demande, c’est le ministère public d’abord qui a estimé que Cécé Raphaël Haba n’a pas de représentativité, les faits sont d’une gravité certaines, sa mise en liberté pourrait entraîner des troubles sérieux à l’ordre public et enfin pour sa propre sécurité. Le parquet soutien que son maintien en détention pourra lui assurer la sécurité jusqu’à la fin du procès. Ensuite, la partie civile a appuyé dans le même sens, tout en ajoutant que sa liberté pourrait constituer aussi une menace pour les victimes et les témoins.
Le président Ibrahima Sory 2 Tounkara a tranché enfin. La demande de l’avocat est rejeté. Cécé Raphaël Haba continue son long séjour à la maison centrale de Coronthie qui dure depuis 13 ans.