Pour dialoguer avec le CNRD et son gouvernement, les forces vives de Guinée (FVG) ont posé comme préalables, l’arrêt des harcèlements judiciaires contre leurs leaders, la libération des détenus politiques, la levée de l’interdiction des manifestations pacifiques et le respect strict de la Charte de la transition. Le porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, estime que la bonne volonté d’aller au dialogue n’est pour l’heure exprimée par les politiques.
«Ce qui est clair, lorsque l’on a la bonne volonté de discuter, on sort des préalables. Et c’est ce qui est important. A partir du moment où on maintient des préalables, on pose des conditions, on fait des exigences, c’est que la volonté d’aller au dialogue n’est pas encore totale. Pour autant, c’est urgent, car la Guinée est dans une situation qui exige une certaine rigueur dans le respect des engagements pris auprès de la Cedeao et de la communauté internationale, pour le déroulement du calendrier de la Transition», a laissé entendre Ousmane Gaoual Diallo. Propos rapportés par nos confrères de guineenews.
Pour le ministre porte-parole du gouvernement de la transition, les Guinéens doivent plutôt se focaliser sur le contenu de la Transition. Selon lui,« beaucoup de choses ont déjà été dites, s’il y’a des choses nouvelles à ajouter : pourquoi pas ? Le cadre permanent de dialogue permet aussi d’écouter, tous ceux qui veulent s’exprimer. Et cette main tendue, le Premier ministre l’a doublement réitérée, il y’a encore quelques jours. Donc pour nous, c’est une voie qui reste en vigueur».