L’humanité célèbre chaque 8 mars, la journée internationale des droits des femmes. Elle est une occasion pour les femmes de se pencher sur les difficultés auxquelles elles font face au quotidien, mais aussi, faire des plaidoyers auprès des autorités.
Dans l’actuel gouvernement sur les trente-sept (37) ministres, seulement quatre (4) sont présentes et dirigent des départements ministériels.
Ce qui explique selon Aminata Tounkara, cheffe de projets à l’ONG search for common ground, que la solution à la parité et à l’équité sont encore loin d’être gagnés en Guinée.
Dans un entretien qu’elle nous a accordé ce lundi 9 mars, Aminata Tounkara, précise que la faible représentativité des femmes dans les instances de prise de décision ne traduit pas l’incompétence de ces femmes.
«Les femmes guinéenne sont très compétentes. Il faut reconnaître qu’elles manquent juste d’audace parcequ’elles se dit que si les homme se battent qu’est ce que moi je pourrai faire ? Mais on peut beaucoup faire.»
À l’occasion de la célébration de cette journée, les femmes devraient plutôt toucher du doigt cette réalité afin d’interpeller les dirigeants, estime cette dame.
«Nous somme dans un processus électoral dans le quel le code électoral ne prévoit que 30% pour nous femmes mais c’est quand même trop , mieux vos se battre pour avoir 50 -50 Parce que les hommes et nous nous jouons pratiquement le même rôle. Quand un homme est président ou quand une femme est président de la République les prérogatives restent les mêmes.»
L’édition de 2020 a eu pour thème : «Je suis de la Génération Égalité : levez-vous pour les droits des femmes».
Un thème qui ne colle pas à la réalité guinéenne indique dame Aminata Tounkara.