Le ministre de la jeunesse et des sports a été emmené à réagir ce vendredi 8 juillet 2022, sur le fonctionnement de la Comité de normalisation de football dont le mandat a été récemment prolongé de 10 mois.
En réponse, Lansana Bea Diallo déplore le manque de visibilité sur le travail que cette structure est en train de faire sur le terrain.
Selon lui, les membres doivent se fixer comme objectif la mise en place d’un chronogramme pour la fin de la transition à la tête du football.
«Dix (10) mois d’autres vont dire que c’est beaucoup, mais de toute façon ce qui est demandé au CONOR c’est de mettre en place un chronogramme de planification qui va nous permettre d’aller vers ce que chacun attend de ce CONOR et d’aller vers les élections», a réagi le Ministre de la jeunesse des sports.
Béa Diallo pense qu’il y a un problème de communication dans la démarche du CONOR. C’est pourquoi il invite les membres à plus d’efforts dans ce sens.
«Je pense qu’il y a un problème de visibilité et un problème de communication et c’est justement à ce niveau que le CONOR doit s’améliorer et ils sont en train de travailler là-dessus», rassure le patron du département de la jeunesse.
Au-delà du CONOR et du football, Béa Diallo soutient que c’est le sport en général qui rencontre des difficultés d’ordre organisationnel.
“Le football guinéen a été pendant des années a été géré de façon interpersonnelle ce qui nous a souvent mis en difficulté et le sport guinéen de manière générale, parce qu’on essaie de partir d’en haut vers le bas alors qu’en principe on doit partir d’en bas vers la haut”, estime le ministre.
La vulgarisation du football et son accessibilité pour avoir des vrais compétiteurs notamment sur le plan local, voici entre autre, ce qui pourrait être envisagé comme solution au football a fait savoir Lansana Bea Diallo.
«Parce que pour moi aller chercher des gamins, des gens qui ont grandi à l’étranger qui ont été formés alors qu’on a beaucoup de talents ici qui le seul moyen pour Qu’ils puissent émerger c’est d’aller à l’étranger. Mais pour éviter cela nous aussi on doit construire des infrastructures», croit savoir Béa Diallo.