Les premières épreuves du brevet d’étude premier cycle (BEPC) ont été lancées ce lundi 8 juillet 2019, sur toute l’étendue du territoire.
Parmi les mesures prises pour la réussite de ces examens, le DCE de la commune de Matoto a touché le port du voile dans les centres. Si dans certains centres dans le pays, les voiles sont interdits, dans cette commune, ils sont permis au cas où il n’y a pas de doutes.
Au total , 23 660 candidats dont 11 624 filles dans cette commune doivent aborder ces épreuves. Ils sont répartis comme suit: Enseignement général : 22 841 dont 11 176 et Enseignement Franco-Arabe: 819 dont 248 filles.
Ces candidats seront évalués dans 55 centres et répartis dans 773 salles et ils seront surveillés par 1546 encadreurs.
Les candidats devraient considérer cet examen comme étant une formalité académique. Il s’agit d’évoluer dans l’esprit de qualifier le système éducatif guinéen d’avantage, a exprimé le ministre des Télécommunications et de l’Economie Numérique, Moustapha Mamy Diaby qui a procédé au lancement des premières épreuves au lycée Ahmed Sékou Touré de Gbessia.
En souhaitant bonne chance aux candidats, le ministre les a aussi invité à plus de responsabilité et de sérénité. Des dispositions sont prises pour la bonne conduite de ces examens, anonnce Daouda Doumbouya, DCE de la commune de Matoto. D’abord les regroupements aux alentours des centres sont interdits. Ensuite, le port du voile qui fait l’objet de polémique n’est pas interdit mais a conditions que, celles qui les portent soient dans les normes, précise le Directeur communal de Matoto. Il ajoute que les téléphones sont également interdits dans les salles. Les parents doivent mettre les enfants dans des situations correctes pour qu’ils sortent de ces examens avec une réussite, souligne-t-il.
«Nous avons sensibilisé d’abord les parents à travers les APEAE, les leaders religieux (imams et chefs religieux), qu’il n’y a pas d’attroupement au niveau des centres», a conseillé Daouda Doumbouya, DCE de Matoto.