Ces dernières années, le continent Ouest africain fait face à une instabilité politique due à la volonté des chefs d’État de tripatouiller les constitutions pour se maintenir au pouvoir.
C’est le cas actuellement au Sénégal, où des violences sont enregistrées depuis la condamnation la semaine dernière de l’opposant Ousmane Sonko président du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail et la fraternité (PASTEF).
Des partisans de Sonko soupçonnent l’actuel président Macky Sall de manipuler la justice pour éliminer son opposant en vue de briguer un nouveau mandat à la tête du pays.
Une actualité largement commentée en Guinée par des acteurs politiques comme Dr Faya Lansana Milimouno. Le président du parti Bloc Libéral (BL) déplore l’attitude du président Macky Sall.
“On avait pas à demander à Macky Sall s’il va faire un nouveau mandat ou pas. Ce dont il est question c’est le respect de la constitution”, estime Faya, qui soutient qu’il faut contraindre les présidents africains à respecter les textes de loi.
“Il faut faire en sorte que les dirigeants africains apprennent à respecter les constitutions”, lance le leader politique.
Pour lui, aucun argument n’est valable pour un homme politique qui accède au pouvoir pour s’éterniser.
Faya Milimouno rappelle d’ailleurs que dans d’autres pays, le mandat présidentiel c’est quatre (4) ans renouvelable une seule fois.
“Mais quelque soit votre intelligence vous allez partir, c’est de cela qu’il s’agit”, a-t-il conclu mercredi dans Mirador.