Le 8 mars de chaque année, c’est la journée internationale de la femme. Pour cette année, à cause de la résurgence de l’épidémie à virus Ébola et la pandémie du coronavirus, la Guinée n’a pas pu célébrer cette journée. Pour Lansana Kouyaté, président du parti de l’espoir pour le développement national (PEDN), cette date ne suffit pas seulement pour parler des sacrifies de la femme.
«Quels que soient les débats sur l’ origine de la révolte des femmes, le 8 mars est commun à ” toutes les origines géographiques ” de la revendication des femmes pour l’amelioration de leurs conditions de travail.
Sur fond de compétition géopolitique entre differents pays pour revendiquer l’origine du départ de cette revendication, le 8 mars revient toujours. Ainsi, c’est le 08 Mars 1857 que fût reconnu par les americains comme le depart des revendications des femmes. La même date revient chez les soviétiques, le 8 mars 1917 comme le départ, grâce aux femmes de la révolution bolchevique. Plus tard, la même date du 8 mars, cette fois-ci en 1975 sera considérée par la France comme le depart de la lutte des femmes contre les discriminations qu’elles subissaient dans le travail.
Quelle que soit la vérité, le 8 mars devient-elle une date prédestinée.
Je vous salue femmes de Guinée. Je vous salue femmes d’Afrique et du monde d’avoir agrégé sur une date unique pour la dénonciation de vos conditions de travail et au-delà, de vie. Je fais partie des nombreux hommes qui vous soutiennent à travers le monde. L’homme et la femme donnent la vie mais plus que l’homme, la femme sur 9 mois porte cette vie.
Il n’est plus suffisant de simplement reconnaitre ces sacrifices. Parler de l’égalité de l’homme et de la femme ne doit pas être une mode qui, par définition, se demodera inexorablement.
Les femmes et les hommes qui portent ce combat doivent tout faire pour qu’ils aboutissent au meilleur succès. Faire face au marché, confronter le manque d’eau et d’énergie, subir l’insécurité, se contenter d’un commerce purement informel, font partie de notre combat à tous. Ni les traditions, ni les politiques rétrogrades de nos jours ne devraient constituer un obstacle à un tel ideal noble et puissant.Vive le changement allant dans le sens des multiples revendications des femmes pour que naisse leur Espoir d’une vie meilleure !
Vive l’Esprit du 8 mars !