Depuis l’adoption de la résolution par les parlementaires contre les coordinations régionales et organisations assimilées, les réactions fugent de partout dans le pays. Si les uns trouvent normale que les chefs des coordinations régionales parlent politiques, d’autres restent catégoriques. C’est le cas de Patrice Seny Camara membre du bureau politique national du rassemblement du peuple de Guinée (RPG).
«En principe comme le stipule la constitution sur laquelle nous devons tous avoir les comportements juridiques, les coordinations régionales ont un rôle de consultation et non pas un rôle de décision. Donc leur implication dans la vie politique actuelle est un contre pouvoir qui ne porte pas son nom . Et cela dérègle les bases de la vie Politique», soutient le conseil communal de Ratoma.
En se référant aux violences survenues à Macenta, suite à l’installation du patriarche, faisant plusieurs morts et des blessés, Patrice Seny pense que les coordinations devraient être plutôt des structures à consulter dans le cadre de la paix.
«Pour nous effectivement, ces coordinations doivent rester dans leur rôle de structure de consultation de gestion de la paix sociale, et de l’harmonie entre les citoyens.»
Tidjane Diallo