Le président de la Ceni n’en fait pas un souci du retrait de l’opposition guinéenne du processus électoral. Me Salif Kébé soutient que le scrutin va avoir bel et bien lieu le 16 février prochain.
Techniquement, rassure le président Me Salif Kébé la est prête à aller aux élections législatives le 16 février. «Nous continuons notre démarche. Je vous ai annoncé l’affichage des listes électorales, le découpage électoral, la mise en place des bureaux de vote et le logement de chaque électeur dans un bureau de vote de son secteur qui va se réaliser dans la même période», a-t-il rassuré dans une conférence de presse mardi 7 janvier en annonçant qu’une mission va être déployée entre jeudi et vendredi sur le terrain pour réaliser ce travail.
«Nous espérons que tout cela va se tenir et qu’il n’y aura pas des raisons externes de la CENI qui va empêcher la tenue des élections le 16 février prochain».
Interpellé par rapport au retrait de l’opposition guinéenne, Me Kébé n’en fait un souci. «Nous organisons les élections en République de Guinée selon la Constitution et la loi électorale dans la période indiquée pour cela. Nous recevons des candidatures des partis qui veulent participer. A ce niveau, il faut marquer la liberté démocratique d’aller aux élections. Nous organisons les élections pour ceux qui veulent conquérir à un scrutin que nous voulons transparent et qui sera accepté par tous les candidats».
En tout, la Ceni a retenu 29 partis politiques au scrutin de liste nationale à la représentation proportionnelle contre 14 à l’uninominal.
Les partis de l’opposition guinéenne ont décidé de se retirer du processus et d’empêcher le scrutin du 16 février prochain.