Le procès des évènements du 28 septembre 2009, se poursuit ce lundi 7 novembre au tribunal criminel de Dixinn, délocalisé à la cour d’appel de Conakry. C’est l’accusé Cécé Raphaël Haba qui est à la barre.
Cécé Raphaël Haba est l’accusé numéro 4 dans l’ordre de comparution devant le tribunal criminel, chargé de juger les crimes de masse commis au stade de Conakry. Dès l’entame, l’accusé a nié les faits qui lui sont reprochés.
«Je ne reconnais pas les faits qui me sont reprochés. J’ai fait 14ans en détention préventive sans être jugé. J’ai été déposé à la maison centrale pour le cas du 03 décembre 2009 et non pour les faits du 28 septembre 2009. J’ai bénéficié d’une liberté provisoire de plus de deux (2) fois mais cela n’a pas été exécutée. Je ne sais pas pourquoi je suis aujourd’hui ici à la barre», a expliqué Cécé Raphaël Haba.
Il rappelle que le 28 septembre 2009, il est rentré à Conakry aux environs de 7 heures. Ensuite, il est allé voir son chef hiérarchique qui est Aboubacar Toumba Diakité, pour lui signifier que sa femme était à l’hôpital.
De là, il a reçu une somme de 500 mille francs guinéens de son chef et il s’est rendu à l’hôpital. Il y est resté jusqu’à 14 heures, selon ses explications. Après l’hôpital, il se serait rendu à la maison pour revenir au camp qu’à partir du 2 octobre.
Pour, l’instant l’audience est suspendue. La raison est simple. Cécé Raphaël Haba a commencé à raconter des échanges passés entre le commandant Toumba Diakité et le Lieutenant Marcel Guilavogui. Et, il se trouve que l’avocat de ce dernier qui assurait sa défense à l’absence de son propre avocat, venu en retard.