Le bureau exécutif de la Nouvelle Génération Politique (NGP) s’est désolidarisé de son président pour sa décision de ne pas soutenir l’UFDG à la présidentielle du 18 octobre prochain. C’était ce mardi au cours d’une conférence de presse à la maison de la presse.
D’après les explications du bureau exécutif de ce mouvement, Badra Koné semble trahir le contrat de soutien conclu entre la NGP et l’Ufdg. En réponse, le président du mouvement a d’abord reconnu une dislocation au sein de sa structure mais qui sont “purement familiales”, selon lui.
“Ceux qui ont animé cette conférence sont tous des proches du secrétaire national de la jeunesse de l’Ufdg. Ils sont venu nous proposer de les soutenir, nous avons mis le dossier sur la table. Conformément à nos textes, cette alliance n’était pas valable. Sur 35 présents lors de la réunion, 25 ont refusé. Ces 7 personnes qui veulent le soutenir, c’est du pure amateurisme et c’est avec amertume que le bureau exécutif a constaté cela hier.”
Pour la suite de cette affaire, Badra Koné parle de sanctions disciplinaires à l’encontre de ces membres qui lui ont donné 72 heures pour revenir sur sa décision, celle de soutenir l’Ufdg.
“Nous sommes une organisation responsable et crédible. Ainsi, tout manquement à nos textes feront l’objet de sanction disciplinaire conformément aux articles 14 et 15 de nos textes fondateurs.”
Cependant, le président de la nouvelle génération politique affirme avoir reçu des propositions de la part de l’Ufdg, mais, il a refusé “catégoriquement de participer à ce scrutin présidentiel. La NGP n’est pas une cellule de l’Ufdg ou d’un autre parti. Ils m’ont proposé de devenir directeur adjoint de campagne de l’Ufdg, mais ça ne m’intéresse pas, parce que j’ai des objectifs à atteindre.”
“Nous ne céderons pas aux manipulations et notre position reste et demeure la neutralité face à ce scrutin présidentiel, ce n’est pas un débat”, a-t-il fait savoir.