Après une journée de manifestation enregistrée sur l’axe la route Le Prince suite à l’interpellation des trois (3) leaders du FNDC, l’heure est au bilan. C’est dans cette logique que le président de la Coalition nationale des acteurs pour la paix en Guinée (CONAPAID) décrit une journée de violents affrontements entre jeunes manifestants et forces de l’ordre.
Ibrahima Aminata Diallo, président de la CONAPAID, déplore les circonstances dans lesquelles les violences enregistrées ont eu lieu: “Le procureur Charles Wright a été quelque chose pour la lutte contre le troisième mandat en Guinée. Mais aujourd’hui, on est en train de voir un autre procureur qui veut être l’expression des caprices d’un homme fort. C’est ce que nous déplorons et c’est ce qui nous a mis dans cette situation parce que ce qui s’est passé, cette manifestation n’était pas préparée, c’est spontanée, c’est une expression d’indignation. La plupart des jeunes qui étaient dans la rue , ils ont vu les images”.
Selon lui, il est temps que la Guinée devienne un pays normal où les droits de l’homme sont respectés: “Il faut qu’on respecte la liberté d’expression, parce que le Colonel Mamadi Doumbouya, quand il est arrivé au pouvoir, il a dit que la justice sera la boussole qui orientera les actions de tout un chacun”.
Ibrahima Aminata Diallo interpelle les autorités de la Transition sur le dernier développement de la situation politique lié à l’interpellation de Foniké Mengué et ses camarades. Car, prévient-il, cette situation risque de porter un coup sur le processus du dialogue entamé par le Premier ministre Mohamed Béavogui.