De l’insécurité on en parle encore dans la préfecture de Siguiri, la nuit du mardi 06 à mercredi 07 juillet 2021, trois hommes armés de Kalasnikov et d’un pistolet ont braqué un motard tard la nuit sur la route de Bouré au carrefour du district de Bambala. Les assaillants ont réussi à emporter la moto de marque Rocky. Selon nos informations, deux des trois présumés bandits ont été mis aux arrêts par les hommes du lieutenant colonel Moussa Traoré tôt ce mercredi matin.
Adjudant chef Souleymane Keita, officier de la police judiciaire a la gendarmerie territoriale de Siguiri revient sur les circonstances de leur arrestation. “Hier mardi, vers 23 h un individu répondant au nom d’Ibrahim Keita déclarant avoir été victime de vol à main armée de trois individus tous sur une même moto de marque Honda Part armés de fusil de guerre et d’un pistolet. Nous avons noté sa déclaration et lui avons dis de passer ce mercredi, c’est ainsi nous avons composé une équipe pilotée par le chargé des opérations commandant Bangaly Magassouba en compagnie de nos troupes, ils sont partis à la recherche de l’un des présumés bandits répondant au nom de Mohamed Kante Sangaré dit Maxino logé à Pombada un secteur relevant du quartier Siguiri Koura 2, il a été interpellé, aussitôt arrivé à la gendarmerie il dit qu’il n’est qu’un simple receleur et affirme n’avoir jamais participé à l’opération chose qui s’avère fausse. La moto serait reçu de la part d’un certain Lancinet Diabaté alias Ribery qui aurait déposé l’engin chez lui pour revendre, mais le nommé Ribery dit que ces Maxino qui est venu déposé la moto chez lui à Kouroudakôrô, chacun tire le drap de son côté.”
“Celui à qui la moto devrait être revendu la nuit à rejeté l’offre, donc de question en question, les deux accusés ont reconnus les faits qu’ils ont opéré avec une arme de guerre la nuit passée mais le détenteur de l’arme est en cavale” conclut le sous-officier.
Concernant le cas des deux présumés bandits, après leur audition, le procureur sera saisi du dossier et ils passeront la nuit à la maison d’arrêt en attendant leur jugement pour détention d’arme de guerre.
Billy Nankouman Keita, Correspondant régional