Au nombre de quatre, les lauréats du concours de la troisième édition du Salon des entrepreneurs (SADEN) ont reçu la première tranche des prix ce mercredi 07 juillet 2021, au siège de l’agence.
C’est à travers un concours organisé lors de ce grand rendez-vous annuel des entrepreneurs tenu du 09 au 10 juin dernier, que ces jeunes se sont fait remarquer dans différents domaines. Avec les membres organisateurs de ce salon, ils ont été encouragés et rassurés d’être accompagné avant de recevoir un chèque de 15 millions chacun sur un montant de 30 millions.
«C’était notre obligation de les accompagner financièrement, mais au-delà des aspects financiers, ces entreprises bénéficieront aussi une formation de renforcement des capacités et d’appui technique, mais également d’un accompagnement complet en terme de stratégie, en terme de suivi-évaluation et de mise en œuvre de leur projet», a indiqué Dr Himi Deen, vice-président du SADEN.
Ce prix va permettre à Ibrahima Camara, président de la coopérative des jeunes pour le développement agricole (COJDAGUI), d’augmenter ses capacités d’investissement et ses capacités de fond de roulement, en faisant des achats d’équipements complémentaires ou des matières premières, a-t-il confié aux médias.
Quant à Fatoumata Mambia Soumah, associée du projet “Final Vision Éducative”, ce prix aidera énormément son entreprise à démarrer leurs activités dès après son acquisition.
«Je dirais merci aux organisateurs. Qu’ils continuent d’aller sur ce chemin qui aide beaucoup de jeunes à réaliser leurs rêves. Il ne s’agit pas d’avoir des idées. Si vous n’avez pas d’accompagnement, si vous n’avez pas quelqu’un pour vous pousser, cela na vraiment pas de sens», soutient la jeune entrepreneure.
En remettant ce prix à ces jeunes entrepreneurs, l’équipe du SADEN s’attend à une redevabilité et un bon usage des fonds pour le développement du pays à travers la création des emplois.
«On attend à ce qu’ils mettent en œuvre des projets pour lesquels ils ont postulé. Il ont pris des engagements à travers leurs projets qu’ils veulent réaliser pour leur bien-être personnel mais au-delà, c’est pour le bien-être même du pays. On crée de l’emploi, ce sont des entreprises. On améliore la qualité de vie des gens, on apporte des services. La deuxième chose, on attend à ce qu’ils puissent être responsables dans l’utilisation des fonds. Aujourd’hui, on veut de la redevabilité. Le SADEN est exigeant sur les fonds mises à disposition, si petit soient-ils. Il est important que, quand on prend un engagement aussi, qu’on puise l’exécuter et ça c’est une attente vis-à-vis des différentes entreprises. Mais au-delà, on n’est pas là pour les contrôler, mais plutôt pour les accompagner et qu’ensemble, on fasse de l’entrepreneuriat un levier de développement de notre pays», a conclu monsieur Himi Deen.