L’ Union des Forces Républicaines (UFR) de Sidya Touré est au cœur des débats politique à cause des différents cas de démissions que le parti a enregistré ces derniers temps.
Si du côté de l’UFR les responsables tentent de trouver des arguments pour justifier ce que les autres appellent «de défections», ces arguments ne tiennent pas chez ses adversaires politiques.
Dans le camp présidentiel, l’on croit plutôt que c’est la face cachée de cette formation politique que l’opinion nationale est en train de découvrir.
C’est en tout cas ce qu’en pense Patrice Sény Camara, un des membres du bureau politique national du Rpg arc-en-ciel, qui dit n’avoir pas être surpris par cette cascade de démissions.
« Personnellement je ne pense pas que ça soit un effet de surprise. L’UFR est un parti politique qui n’allait pas bien du tout depuis plusieurs années. Et je crois que les conséquences que nous observons ces derniers jours constituent en réalité l’état d’esprit et l’état de santé du parti, qui, au fil des années s’est éloigné de la population et de ses militants » fait remarquer l’ancien secrétaire général de l’UNR
À l’espace de 72 heures, le parti de l’ancien haut représentant du chef de l’État a enregistré deux départ pas de moindre en son sein.
Patrice Camara, révèle que cela pourrait avoir pour explication, le simple fait que le parti n’a pas pris part aux dernières élections législatives et le fait pour Sidya de rompre sa collaboration avec le locataire du palais Sekhoutouréah
« Quitter le président de la République pour des émotions plutôt que par des faits établis fragilise un peu l’UFR à l’interne. Et la dernière étape c’est les élections législatives. Le président Sidya aurait pris seul la décision de ne pas participer à ce rendez-vous électoral sans se refairer d’une résolution politique du parti. Donc, il a fait subir les cadres de son parti qui eux espéraient aider leur leader à être président mais eux aussi être les élus du peuple.»
Selon ce responsable du Rpg arc-en-ciel, c’est le manque des perspectives politiques du parti que dirige Sidya Touré, qui oblige ses cadres d’aller voir ailleurs.
Par ailleurs, Patrice Camara rejette catégoriquement les accusations selon lesquelles, certains responsables du parti au pouvoir sont impliqués dans la douloureuse situation que traverse la formation politique de l’ancien premier ministre Sidya Touré.